Cancer du poumon ?
Pas étonnant.

Votre réaction non plus. Mais Kristien n’a pas eu de chance.

Les patients ont besoin de votre soutien, pas de votre jugement. 

11.

Osez parler de ce que vous ressentez. 

Il est tout à fait normal qu'en tant que proche d'une personne atteinte d'un cancer, vous soyez confronté à l'incertitude et à tout un éventail d'émotions. Le patient le ressent aussi, et ne pas partager ces émotions peut ajouter au fardeau. Soyez ouvert et parlez de votre perspective (en disant « je »). Vous vivez tous les deux avec le défi du cancer. Il est important de se rappeler que c'est la maladie qui cause la détresse, non le patient lui-même.

10.

Continuez à demander au patient et au proche comment il va.

Même si tout semble aller bien, la question sincère « Comment vas-tu ? » reste essentielle. Faites savoir au patient et au proche que vous êtes là pour lui et pensez à lui. Cette question peut sembler vague, générale. N'hésitez pas à poser des questions plus précises : « Comment se passe ton traitement ? », « Où en sont tes symptômes ? ». Ne vous découragez pas si, quand vous envoyez un message, vous n’avez pas de réponse tout de suite ou même pas du tout. Quand on est malade, on a parfois d'autres soucis en tête - ou tout simplement pas l'énergie qu’il faut pour répondre. Sachez que votre message a été reçu et qu'il est très certainement apprécié. Il montre que vous êtes là pour soutenir la personne, que vous vous souciez de son bien-être.

9.

Proposez une aide concrète.

Vous voulez aider quelqu'un pour des tâches pratiques ? Suggérez des choses concrètes. Des propositions vagues comme « Si je peux t’aider pour quoi que ce soit, n’hésite pas » mettent la responsabilité du côté du patient et peuvent être source d'incertitude. Voyez quelle aide concrète vous pouvez offrir. Par exemple :

  • « Je vais au supermarché tous les lundis, je peux facilement faire tes courses. »

  • « Je cuisine chaque semaine plusieurs repas à la maison. C’est facile de préparer des portions en plus que tu peux congeler."

En proposant une aide spécifique, vous permettez au patient d'accepter plus facilement votre soutien et de se sentir davantage soutenu.

8.

Répartissez bien votre énergie.

Certaines activités demandent de l'énergie au patient et d'autres lui en procurent. Il faut trouver un équilibre entre les deux et se concentrer sur les activités qui donnent de l'énergie. Faire une agréable promenade, par exemple, peut être mille fois plus important que repasser le linge.

Souvent, de bonnes solutions existent pour aider la personne atteinte d'un cancer du poumon et ses proches à faire tourner le ménage sans gaspiller une précieuse énergie. N'hésitez pas à demander une aide supplémentaire via le service social de l'hôpital ou la mutuelle. Le patient et vous pourrez alors vous concentrer sur ce qui compte vraiment pour son bien-être.

7.

Cherchez le soutien de ceux qui vivent la même chose.

Même si l'entourage fait le maximum et que le patient reçoit un excellent soutien de la part de l'équipe soignante, il peut être très enrichissant pour lui et ses proches d’échanger avec des personnes qui vivent la même chose. Chaque maladie et chaque traitement sont uniques, mais il y a aussi beaucoup de similitudes. Grâce à des associations de patients telles que l’ASBL Prolong, les personnes atteintes d'un cancer du poumon peuvent rencontrer d’autres personnes touchées. De ces récits et expériences, elles tireront souvent beaucoup de courage et de précieuses informations. En outre, raconter sa propre expérience peut aider à se sentir compris et soutenu pendant la maladie.

6.

Faites en sorte que le patient se sente utile.

Même si la personne souffrant d'un cancer du poumon est limitée dans ses capacités, il est important d'explorer les tâches qu’elle peut encore réaliser. Ne lui retirez pas la possibilité de décider pour elle-même. Vous aurez sans doute tendance à prendre des initiatives pour l’épargner, mais son sentiment d’être utile pourrait en pâtir. Voyez quelles activités utiles sont encore possibles, comme jardiner, cuisiner, aller chercher les (petits-)enfants.

En donnant au patient la possibilité de contribuer activement à ces activités, vous l’aider à se sentir utile et impliqué.

5.

Ne minimisez pas les plaintes !

Les effets secondaires liés aux traitements varient considérablement d'une personne à l'autre. Chacun a sa perception et sa tolérance par rapport à des symptômes spécifiques. Ce qui est perçu par l’un comme une douleur supportable peut être insupportable pour l’autre. Lorsque le patient dit souffrir de quelque-chose, c'est que c'est vraiment le cas. Il est important de ne pas émettre de jugement sur son ressenti.

4.

Informez vos enfants et petits-enfants.

On ne peut pas remonter le temps. Il est important de parler tout de suite à vos enfants et petits-enfants. Ils deviendront un maillon de votre système de soutien, pourront comprendre la situation et l’accepter. Comment aborder le sujet avec de jeunes enfants ? De nombreuses ressources existent, comme des livres adaptés à leur âge.

3.

Tenez un journal avec
le patient.

Quand on est atteint d'un cancer du poumon, la phase de diagnostic est synonyme de déluge d’informations. « Digérer » tout cela pendant cette période émotionnelle peut sembler presque impossible. Pendant le traitement aussi, énormément de choses se passent. Garder une trace écrite de toutes ces informations peut être très précieux. Un simple carnet suffit pour s’y mettre.

2.

Proposez au patient des activités distrayantes.

Ce sera bien sûr à la personne d'accepter ou non les invitations. C'est elle la mieux placée pour savoir ce qui est faisable et ce dont elle a envie. Il est important de l'impliquer activement dans le choix des activités. N'hésitez pas à inviter le patient et ses proches à des fêtes et activités diverses.

1.

Faites attention à ne
pas juger.

Le tabagisme est une cause majeure de nombreux types de cancer du poumon. Mais, ne l'oubliez pas, ce n'est pas la seule cause. Personne ne choisit d'avoir un cancer du poumon. Ce qui est arrivé est arrivé. Ne vous focalisez pas sur le passé mais regardez vers l'avenir et tout ce qui reste possible. Soyez attentif au processus d’acceptation et au soutien nécessaire pendant les traitements.

Les personnes atteintes d’un cancer du poumon ont besoin de votre soutien, pas de votre jugement. Découvrez ci-dessous quels conseils peuvent aider à soutenir les patients tout au long de leur parcours vers la guérison. 

Avez-vous besoin de soutien en tant que patient ou en tant que proche ? Ou souhaitez-vous aider notre organisation à se développer ? Contactez-nous. 

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Avez-vous besoin de soutien en tant que patient ou en tant que proche ? Ou souhaitez-vous aider notre organisation à se développer ? Contactez-nous. 

11.

Osez parler de ce que vous ressentez. 

Il est tout à fait normal qu'en tant que proche d'une personne atteinte d'un cancer, vous soyez confronté à l'incertitude et à tout un éventail d'émotions. Le patient le ressent aussi, et ne pas partager ces émotions peut ajouter au fardeau. Soyez ouvert et parlez de votre perspective (en disant « je »). Vous vivez tous les deux avec le défi du cancer. Il est important de se rappeler que c'est la maladie qui cause la détresse, non le patient lui-même.

10.

Continuez à demander au patient et au proche comment il va.

Même si tout semble aller bien, la question sincère « Comment vas-tu ? » reste essentielle. Faites savoir au patient et au proche que vous êtes là pour lui et pensez à lui. Cette question peut sembler vague, générale. N'hésitez pas à poser des questions plus précises : « Comment se passe ton traitement ? », « Où en sont tes symptômes ? ». Ne vous découragez pas si, quand vous envoyez un message, vous n’avez pas de réponse tout de suite ou même pas du tout. Quand on est malade, on a parfois d'autres soucis en tête - ou tout simplement pas l'énergie qu’il faut pour répondre. Sachez que votre message a été reçu et qu'il est très certainement apprécié. Il montre que vous êtes là pour soutenir la personne, que vous vous souciez de son bien-être.

9.

Proposez une aide concrète.

Vous voulez aider quelqu'un pour des tâches pratiques ? Suggérez des choses concrètes. Des propositions vagues comme « Si je peux t’aider pour quoi que ce soit, n’hésite pas » mettent la responsabilité du côté du patient et peuvent être source d'incertitude. Voyez quelle aide concrète vous pouvez offrir. Par exemple :

  • « Je vais au supermarché tous les lundis, je peux facilement faire tes courses. »

  • « Je cuisine chaque semaine plusieurs repas à la maison. C’est facile de préparer des portions en plus que tu peux congeler."

En proposant une aide spécifique, vous permettez au patient d'accepter plus facilement votre soutien et de se sentir davantage soutenu.

8.

Répartissez bien votre énergie.

Certaines activités demandent de l'énergie au patient et d'autres lui en procurent. Il faut trouver un équilibre entre les deux et se concentrer sur les activités qui donnent de l'énergie. Faire une agréable promenade, par exemple, peut être mille fois plus important que repasser le linge.

Souvent, de bonnes solutions existent pour aider la personne atteinte d'un cancer du poumon et ses proches à faire tourner le ménage sans gaspiller une précieuse énergie. N'hésitez pas à demander une aide supplémentaire via le service social de l'hôpital ou la mutuelle. Le patient et vous pourrez alors vous concentrer sur ce qui compte vraiment pour son bien-être.

7.

Cherchez le soutien de ceux qui vivent la même chose.

Même si l'entourage fait le maximum et que le patient reçoit un excellent soutien de la part de l'équipe soignante, il peut être très enrichissant pour lui et ses proches d’échanger avec des personnes qui vivent la même chose. Chaque maladie et chaque traitement sont uniques, mais il y a aussi beaucoup de similitudes. Grâce à des associations de patients telles que l’ASBL Prolong, les personnes atteintes d'un cancer du poumon peuvent rencontrer d’autres personnes touchées. De ces récits et expériences, elles tireront souvent beaucoup de courage et de précieuses informations. En outre, raconter sa propre expérience peut aider à se sentir compris et soutenu pendant la maladie.

6.

Faites en sorte que le patient se sente utile.

Même si la personne souffrant d'un cancer du poumon est limitée dans ses capacités, il est important d'explorer les tâches qu’elle peut encore réaliser. Ne lui retirez pas la possibilité de décider pour elle-même. Vous aurez sans doute tendance à prendre des initiatives pour l’épargner, mais son sentiment d’être utile pourrait en pâtir. Voyez quelles activités utiles sont encore possibles, comme jardiner, cuisiner, aller chercher les (petits-)enfants.

En donnant au patient la possibilité de contribuer activement à ces activités, vous l’aider à se sentir utile et impliqué.

5.

Ne minimisez pas
les plaintes !

Les effets secondaires liés aux traitements varient considérablement d'une personne à l'autre. Chacun a sa perception et sa tolérance par rapport à des symptômes spécifiques. Ce qui est perçu par l’un comme une douleur supportable peut être insupportable pour l’autre. Lorsque le patient dit souffrir de quelque-chose, c'est que c'est vraiment le cas. Il est important de ne pas émettre de jugement sur son ressenti.

4.

Informez vos enfants et petits-enfants.

On ne peut pas remonter le temps. Il est important de parler tout de suite à vos enfants et petits-enfants. Ils deviendront un maillon de votre système de soutien, pourront comprendre la situation et l’accepter. Comment aborder le sujet avec de jeunes enfants ? De nombreuses ressources existent, comme des livres adaptés à leur âge.

3.

Tenez un journal avec
le patient.

Quand on est atteint d'un cancer du poumon, la phase de diagnostic est synonyme de déluge d’informations. « Digérer » tout cela pendant cette période émotionnelle peut sembler presque impossible. Pendant le traitement aussi, énormément de choses se passent. Garder une trace écrite de toutes ces informations peut être très précieux. Un simple carnet suffit pour s’y mettre.

2.

Proposez au patient des activités distrayantes.

Ce sera bien sûr à la personne d'accepter ou non les invitations. C'est elle la mieux placée pour savoir ce qui est faisable et ce dont elle a envie. Il est important de l'impliquer activement dans le choix des activités. N'hésitez pas à inviter le patient et ses proches à des fêtes et activités diverses.

1.

Faites attention à
ne pas juger.

Quand on est atteint d'un cancer du poumon, la phase de diagnostic est synonyme de déluge d’informations. « Digérer » tout cela pendant cette période émotionnelle peut sembler presque impossible. Pendant le traitement aussi, énormément de choses se passent. Garder une trace écrite de toutes ces informations peut être très précieux. Un simple carnet suffit pour s’y mettre.

Les personnes atteintes d’un cancer du poumon ont besoin de votre soutien, pas de votre jugement. Découvrez ci-dessous quels conseils peuvent aider à soutenir les patients tout au long de leur parcours vers la guérison. 

Les patients ont besoin de votre soutien, pas de votre jugement. 

Votre réaction non plus. Mais Kristien n’a pas eu de chance.

Cancer du poumon ?
Pas étonnant.

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